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parc des expositions de la porte de versailles - Page 22

  • A VANVES, UN CHANTIER SPECTACULAIRE AU PALAIS SUD POUR LE FUTUR PARIS CONVENTION CENTER

    Les visiteurs du salon de l’Agriculture et surtout du pavillon Ile de France installé au rez-de-chaussée du hall 7 (Paris Sud)  ont pu se rendre compte des premières transformations de cet immense palais de béton construit en 1969,  qui surplombe le Périph : Viparis est en train de réaménager  ce bâtiment pour accueillir le « Paris Convention Centre », futur centre congrès du parc des expositions de la porte de Versailles, aux caractéristiques exceptionnelles : 72 000 m2 dont une salle plénière pouvant accueillir jusqu’à 5200 places, sans poutres, surplombée d’une verrière.

    Un projet conçu par l’agence Valode & Pistre et un chantier réalisé par Effiage Constructions Grands Projets dans le cadre de la première phase de rénovation de ce parc des expositions que le blog a déjà présenté.  Ce Palais Sud n qui privilégie le béton armé et le béton pré-contraint a rendu délicate la reprise des charges du bâtiment nécessaire dans le cadre de sa mue : Effiage Construction a commencé par curer  le bâtiment en ôtant les cloisons non porteuses, en déposant les façades et en enlevant les revêtements de sols. Trois mois ont été nécessaire pour déshabiller le bâtiment puis créer de nouveaux poteaux, poutres et voiles afin d’assurer une reprise des charges permettant la démolition des planchers. Ainsi la restructuration qui s’achèvera dans un an,  a pu débuter.

    Mais le plus spectaculaire se déroule sur le toit : Tout d’abord la salle Electric a fait l’objet d’un curage, l’étanchéité a été enlevée pour effectuer la démolition de la toiture plissée grâce à une pelle de 16 tonnes, les niveaux en dessous ayant été sous-étayé. La méga poutre  a été renforcée après démolition de la toiture plissée qui a été réalisé. Ensuite, pour la salle plénière de 5200 places, Effiage construction a dû libérer un espace de 4900 m2 en déconstruisant les poutres et les poteaux centraux du 3éme étage de ce pavillon, mais  a dû trouver une autre solution qu’une démolition traditionnelle à cause de la structure en béton précontraint qui engendrait des problématiques de charges : Cette entreprise a imaginé une déconstruction avec un SMTP « Kamag ». Ses roues automotrices en absorbant les charges de poutres, permettent leur transfert de manière uniforme sur le plancher. La pression exercée sur le sol est ainsi plus diffuse et peut être encaissé par le bâtiment, malgré sa fatigue et le poids considérable du Kamag chargé.

    3 mois ont été nécéssaire pour mettre au point avec différents Bureaux d’études et son partenaire de manutention des machines,  cette technique, avec quelques travaux préparatoires et de sécurisation de la zone. Des moyens de contrôles ont été mis en place pour surveiller l’état de conservation des structures existantes, grâce notamment à 6 cordes optiques mis en place sous le plancher du 3éme niveau, pour prévenir tout anomalie, prndant les travaux qui ont duré 46 jours au début de l’automne : « Après avoir été sciés sur place, les poutres ont été déplacées à l’extérieur du bâtiment pour être détruite à l’aide de pelleteuses, les poteaux centraux ont été transportés à l’aide de camions-grues pour être détruit à l’extérieur du chantier et du parc pour limiter les nuisances. Les poteaux périphériques ont été écrêtés et solidifiés pour accueillir la future charpente de la verrière » raconte l’un des chefs de chantiers. Voilà où le chantier en était au début de l’année et que les riverains comme les vanvéens n’imaginent pas à leurs portes.      

  • L’IMAGE DU JOUR A VANVES : INAUGURATION AU SALON DE L’AGRICULTURE

    Bernard Gauducheau (UDI), conseiller régional et maire de Vanves, était présent hier matin (avec son épouse devant le stand), pour accueillir Valérie Pécresse (LR) qui inaugurait le stand de la Région Ile de France, au rez de chaussée du Hall 7 (Palais Sud) en plein travaux de rénovation, sur le territoire vanvéen. Une visite beaucoup plus calme que celle du  Chef de l’Etat au même moment, avec beaucoup plus d’élus et de personnalités qu’à l’habitude, mais ni de sifflets, ni de cris.

  • VANVES ET LE SALON DE L’AGRICULTURE : OCCASION DE DE COUVRIR LA RICHESSE AGRICOLE FRANCILIENNE

    Pour les vanvéens qui ont envie d’en savoir plus sur cette  agriculture francilienne qui reste largement méconnue de ses habitants - Beaucoup n'ont pas conscience qu'elle est une composante essentielle du territoire régional car ce seul secteur économique occupe la moitié de la surface de l'ile de France – un vaste panorama sur « plus de 50 ans de productions agricoles franciliennes » a été réalisé par les équipes de la DRIEA (Direction Régional et Interdépartementale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt). 124 pages passionnantes avec  synthéses et de cartes dynamiques analysants ce que la Région Capitale produit et comment ces productions ont évolué sur plus de 50 ans, « car on ne peut pas comprendre le présent et construire le futur sans analyser les dynamiques qui se sont mises en place depuis les années 1950-1960 » expliquent ses auteurs qui insistent sur le fait que « Paris n'a pas grandi hors-sol : l'espace agricole francilien, ce sont ses racines qui n'ont pas disparu, et à l'heure du développement durable, elles sont indissociables de la métropole. L'agriculture francilienne peut pleinement contribuer à l'approvisionnement alimentaire du Grand Paris ; elle peut pleinement lui apporter un ancrage territorial solide, et par là même lui permettre de construire une identité forte »

    Ce  panorama insiste sur un élément essentiel : l'agriculture francilienne s'est développée au fil des siècles pour approvisionner Paris. Toutes ses spécificités, sa diversité viennent de là. Les circuits courts, elle connaît depuis très longtemps !  Mais à partir du XIXe siècle, et encore plus au XXe siècle, la concurrence extérieure s'est développée avec la révolution des transports, l'amélioration des moyens de transformation et de conservation et cela au moment même où la croissance urbaine engendrait des pressions fortes. Face à ces difficultés, les diverses filières agricoles de la région se sont adaptées différemment :  

    Les exploitations céréalières se sont pleinement intégrées dans des filières nationales très organisées. Elles peuvent vendre certains produits en circuits courts, mais c'est difficile pour leurs produits de base, qui demandent une transformation préalable. Certains exploitants choisissent d'être à la fois au champ, au moulin et au four ce qui demande beaucoup de savoir-faire différents et d'investissements. Pour autant, les exploitations céréalières de la région participent à l'approvisionnement de proximité : la filière blé qui contribue pleinement à l'alimentation en pain des Franciliens et a permis à  l’Ile de France d’être la première région productrice de farine en France. Ainsi le blé francilien participe à l'approvisionnement des moulins franciliens, qui eux-mêmes livrent une bonne partie de leur production aux artisans boulangers de la région.

    Les exploitations spécialisées en production de légumes ou de fruits pratiquent davantage la vente en circuits courts. Depuis les années 1960, ces exploitations subissent de plein fouet la concurrence et le dernier recensement de 2010 le confirme. Produire en Île-de-France a un coût. Le foncier est plus cher. La main d’œuvre est difficile à trouver pour des travaux pénibles et faiblement rémunérateurs. « L’Ile de France est le berceau de cette culture maraîchére. Si elle disparaît, c’est environ 200 emplois directs qui seront supprimés» explique Jean Claude Guehennec, Vice Président de l’Union des Producteurs de fruits et légumes franciliens

    Les élevages rencontrent aussi souvent des difficultés de transformation de leurs productions. Par exemple, que le producteur de viande utilise des circuits courts ou non, il a besoin d'un abattoir. Or, il ne reste que très peu d'abattoirs dans la région, ce qui, de fait, augmente les coûts de production. Tout cela doit être travaillé avec les organisations professionnelles et les chambres d’agriculture. Enfin, la logistique est complexe pour le secteur agricole aussi, compte tenu de l'engorgement des réseaux de transport. Aller vendre sur un marché forain parisien est particulièrement chronophage et augmente les coûts de distribution.